ASSOCIATION POUR LA DEFENSE DES DROITS DES CONSOMMATEURS

Soyons des consommateurs engagés, avertis et solidaires

« L’Etat ne doit pas céder au chantage des Bdt», dixit Daouda El Hadj Adam

L’Association pour la Défense des droits des consommateurs (ADC) a organisé ce jeudi 23 janvier 2020 dans ses locaux, une conférence de presse relative aux grands problèmes de consommation auxquels font face les citoyens tchadiens, notamment le prélèvement des droits d’accise sur les appels, la mauvaise qualité du réseau téléphonique, l’absence du vrai haut débit et la hausse du prix des produits des Brasseries du Tchad (Bdt).

 

L’Adc se dit soulagée des efforts louables que fait le gouvernement pour améliorer les conditions de vie des citoyens toutefois, elle estime que certains efforts restent à faire surtout sur le prélèvement des droits d’accise des appels qui demeure insatisfaisant. A cela, il faut ajouter la mauvaise qualité du réseau, les messages intempestifs qui agacent le client, les détournements de crédits de données des opérateurs et l’absence du vrai haut débit. « Nous enregistrons aussi de plus en plus des cas de cybercriminalité sur le réseau par l’immixtion des arnaqueurs qui utilisent les réseaux téléphoniques pour escroquer les paisibles citoyens. Il est urgent que l’Arcep, les opérateurs de téléphonie mobile et la police mettent fin à cette situation préoccupante », notifie Daouda El Hadj Adam, secrétaire général de l’Adc.

En ce qui concerne l’amalgame qui se fait autour du non renouvellement de la subvention de l’état aux Bdt qui a entrainé la hausse des prix des bières et des mécontentements au sein de la population, l’Adc réitère son indignation face au chantage des Bdt à l’endroit de l’Etat qu’elle félicite pour sa décision de ne pas renouveler la convention d’établissement des Bdt. « En aucun cas ces types d’entreprises ne doivent être subventionnés par l’Etat et il est hors de question que le gouvernement renouvelle l’accord d’établissement pour faire encore bénéficier cette vieille société de plus d’une cinquantaine d’années qui détient déjà un monopole de fait sur une dizaine de produits », martèle Daouda El Hadj Adam. Celui-ci affirme que tout en comprenant la réaction des consommateurs, L’Adc rejette cette affaire de chantage qui incite les distributeurs, les grossistes, et les clients à faire face à l’Etat. « Nous invitons l’opinion publique à la vigilance face à toute manipulation orchestrée autour de cette affaire et de faire preuve de solidarité par rapport à tout autre problème de consommation concernant d’autres produits et services », conclut le secrétaire général de l’Adc.

 Fakeugnba Kedai Edith

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